Pour une transparence de l’information sur la sécurité en montagne
La pratique du ski et des activités de glisse, qu’il s’agisse du ski alpin (6,2 millions de pratiquants3), du snowboard (1,8 million), du miniski (520 000) sont source d’accidents, dont sont victimes tant les pratiquants isolés que les sportifs encadrés. Or, l’éparpillement et l'opacité des sources statistiques ne permet pas d’avoir une connaissance quantitative et qualitative satisfaisante et globale de l’ensemble des accidents.
Le SNOSM (Système national d’observation de la sécurité en montagne), créé par arrêté ministériel, sous l’égide des ministères de l’Intérieur, de la Défense et de la Santé, sous la responsabilité de l’École nationale de ski et d’alpinisme, recense, par l’intermédiaire des préfectures des départements de montagne, les interventions réalisées par les services de secours en montagne
La consultation du site internet de l’École nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix, page SNOSM, laisse craindre un manque de transparence du système : Aucune étude, aucune statistique, aucun élément des résultats du recensement des accidents ne semble à disposition du grand public.
Nopoles prendra contact avec le SNOSM pour accéder aux résultats de ses travaux qui sont des données d’utilité publique.
Leur examen détaillé nous permettra de connaître les accidents recensés, de comprendre les facteurs de risques et d’enrichir les capacités d’action de tous les acteurs de la prévention
des disparitions en montagne.